Autant commencer par ça : chez Les Humains, nous sommes des lecteurs assidus de WE DEMAIN. Alors forcément, quand le magazine met Jane Goodall à la une de son édition de la rentrée, nous prenons la plume pour vous partager notre enthousiasme !
Déjà 87 ans, et pourtant le visage de celle qui a dédié sa vie à la sauvegarde des chimpanzés et de leur écosystème, est toujours éclairé par un indéfectible esprit positif. Vous croiserez surement ce visage bientôt dans les media car le Jane Goodall Institue lance le 15 octobre une campagne de soutien à 11 projets de protection de la nature et le 16 et 17 octobre, un week-end consacré à la faune sauvage avec la fondation GOOD PLANET de Yann-Arthus Bertrand. Pour couronner le tout, fin octobre sortira le LIVRE DE l'ESPOIR signé Jane Goodall et Doug Abrams aux éditions Flammarion.
Elle y livre sa croyance tenace dans la résilience de la nature mais aussi dans une possible "nouvelle alliance des hommes et des écosystèmes". Elle en donne d'ailleurs beaucoup d'exemples tirés de son livre, pris aux Etats-Unis ou au Kenya, et bien sur, les actions réalisées par sa fondation qui participe à d'importants programmes de reboisements et de restaurations forestières, à l'ouverture de corridors entre entre les écosystèmes pour que les espèces continuent leurs migrations. " Des études récentes montrent que la grande majorité des écosystèmes terrestres et maritimes pourraient être redynamisés en 15 ans, si nous décidons de leur prêter main forte. Cela en dit long sur la phénoménale force de renouvellement de la nature. C'est fondamental de savoir ça" !
Elle aborde aussi très concrètement le problème des besoins des populations pauvres qui viennent parfois s'opposer aux besoins de la nature et des animaux sur certains territoires comme en Afrique. C'est d'ailleurs pour cela que sa fondation a lancé en 1994 le projet TACARE. Il s'agissait d'abord d'écouter les doléances des habitants des villages de GOMBE en Tanzanie. Puis pendant 5 ans, la Fondation a travaillé avec le gouvernement local et les villageois pour trouver des solutions, dont certaines inspirées du microcrédit de Muhammad YUNUS au Bangladesh. Aujourd'hui, il existe des programmes TACARE dans 104 villages de Tanzanie et dans 6 pays d'Afrique. "Ils se sont rendus compte que la déforestation et les collines désertiques étaient des nuisances et que la protection des forêts ne profitaient pas seulement aux animaux mais aussi aux populations. ils ont appris à aménager les cultures ans agresser les zones forestières".
En plus de cet interview que nous vous laisserons découvrir, We Demain consacre une page à l'intervention de Jane Goodall dans ANIMAL, le nouveau film de Cyril DION, qui sortira le 24 novembre prochain. Il explique pourquoi il a contacté Jane Goodall : " je voulais qu'elle passe le relais de sa génération à celle des deux ados qui sont à l'affiche du film". Il insiste sur le rôle joué par Galitt Kenan (dont sous sommes fans ici !) , directrice de l'INSTITUT JANE GOODALL en France, qui a permis que la rencontre décisive entre Cyril et Jane ait lieu dans un hôtel à Paris. Rendez-vous d'ici quelques semaines dans les salles pour voir le résultat !
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