Sabine Maréchal, directrice de l'Institut les Humains prend la parole dans FORBES pour dénoncer les opérations des marques dans le métavers à l'heure où les entreprises doivent contribuer à l'effort de sobriété globale.
"Il y a quelques jours, Procter & Gamble se félicitait sur LinkedIn de son incursion dans le metavers consistant à valoriser sa marque Monsieur Propre en faisant jouer les internautes à faire le ménage. Le post de la responsable e-commerce & transformation digitale annonçant cette nouvelle avec fierté, s’est littéralement fait lyncher sur le réseau social professionnel, recevant près de 1500 commentaires outrés dénonçant la futilité de ce type d’opérations, et surtout son incohérence totale avec la responsabilité affirmée des entreprises qui la portent (Carrefour et P&G). La première des réactions et non des moindres, est celle Jean-Marc Jancovici, défenseur infatigable de la sobriété énergétique et président du Shift Project. Il rappelle que le digital contribue de plus en plus fortement aux émissions de gaz à effet de serre et que la sobriété numérique ne semble pas compatible avec le fait de vouloir amener des gens à jouer en ligne avec une bouteille de détergent virtuelle. Que dire alors de cette autre marque qui plante des arbres virtuels dans le metavers pour soi-disant sensibiliser à la protection de l’environnement ?"
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